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Regard blessé

Résumé
Hassan, 15 ans, vit une double tragédie. Celle de sa vue qui ne cesse de baisser et celle de l'histoire de son pays, l'Algérie à la veille de l'indépendance, faite de douleurs et d'incertitudes.

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Genre littéraire: Biographie/témoignage
Mots-clés: Roman HISTORIQUE
Durée: 4h. 1min.
Édition: Paris, Gallimard, 1987
Numéro du livre: 26776
ISBN: 9782070708024
Collection(s): Blanche

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Lu par:Nicole Briand
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Résumé: Faire une carrière de mezzo-soprano qui vous porte à la présidence du jury de présélection de l'eurovision, voilà qui n'est déjà pas à la portée de tout le monde. mais connaître un tel succès quand on est né dans un bidonville à nanterre, voilà qui est proprement stupéfiant, tant on imagine nombreux et dissuasifs les obstacles à surmonter. c'est peu dire, en effet, que rien ne prédestinait malika bellaribi à suivre ce parcours exceptionnel. née dans ce " quart-monde " à la périphérie de paris dénoncé par l'abbé pierre, grandie tant bien que mal dans une famille nombreuse aux parents indifférents, malika est victime d'un très grave accident qui la force à passer des années à l'hôpital et en rééducation dès sa plus tendre enfance. mais à quelque chose ce malheur est bon. loin de son univers familial, soignée par des religieuses bienveillantes, malika se trouve, et découvre la musique : celle des chants religieux qui emplissent, chaque dimanche, la chapelle de l'hôpital. la musique : c'est, la petite fille le sent, la voie du salut et du bonheur. il lui faudra endurer encore bien des humiliations et des vicissitudes, y compris une tentative de mariage forcé en algérie, avant d'oser défier les règles de sa communauté. elle décidera de choisir librement sa vie, son amour, et sa religion. mais la réussite de malika ne se borne pas à cette prouesse déjà exemplaire. à peine son nom commence-t-il à être connu qu'elle songe à faire profiter les autres de ce qu'elle a appris et à partager la joie que lui procure le chant lyrique. elle crée en banlieue des ateliers de chant qui s'appuient sur une pédagogie utilisant la mémoire corporelle, les cinq sens, la créativité des jeunes, les relations affectives, les règles de groupe, les tabous... malika n'a pas oublié d'où elle venait !
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Résumé: En 1954, Mohammed Dib publie L’incendie, un texte qui deviendra un classique de la littérature francophone du Maghreb. Ce roman, qui fait partie de la trilogie inaugurée par La grande maison (1952) et clôturée par Le métier à tisser (1957), prolonge et complète le programme de l’auteur. Le lecteur retrouve ainsi le personnage d’Omar, jeune garçon de Tlemcen qui est témoin des bouleversements que connaît la société algérienne pendant les années 1930. En ce sens, le fil narratologique incarné par cet enfant transmet une idée de progression chronologique entre les deux premiers volumes de la trilogie qui dépasse clairement la simple mention des repères temporels historiques. C’est une impression de vécu qui ressort, à partir de la présence en filigrane d’Omar, comme si le lecteur pouvait participer aux expériences initiatiques du garçon. Cependant, la cohérence de la trilogie ne vient pas uniquement de ce choix narratologique de l’auteur. Il est aussi question dans ce texte d’un engagement politique consacré à la mise en lumière des souffrances du peuple algérien pendant ces années passées sous la colonisation française. À l’aube de la Seconde Guerre Mondiale, la tension entre les colons français et le peuple algérien ne cesse de s’intensifier et l’auteur choisit de focaliser son regard sur le milieu rural, où les propriétaires terriens, les cultivateurs et les fellahs s’affrontent. Cette décision participe au projet de montrer l’évolution politique et sociale de l’Algérie : « La grève des fellahs venait d’éclater. Arraché à soi, à son inertie, et entraîné tout d’abord très lentement, au sortir d’un long et lourd sommeil, le pays avança dans la vie. »[1]. La protestation des ouvriers agricoles face à la misère dans laquelle l’exploitation des colons les a submergés devient un élan dans la lutte du peuple pour sortir de l’oppression. L’incendie qui donne le titre au roman évoque aussi bien l’événement qui marque cet été 1939 dans Bni Boublen que la révolte qui commence à se développer dans les esprits des paysans algériens.
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Résumé: Un homme, tel un spectre, soliloque dans un bar. Il est le frère de l'Arabe tué par Meursault dans L'Étranger, le fameux roman d'Albert Camus. Il entend relater sa propre version des faits, raconter l'envers du décor, rendre son nom à son frère et donner chair à cette figure niée de la littérature: l'« Arabe ». Iconoclaste, le narrateur est peu sympathique, beau parleur et vaguement affabulateur. Il s'empêtre dans son récit, délire, ressasse rageusement ses souvenirs, maudit sa mère, peste contre l'Algérie - il n'épargne personne. Mais, en vérité, sa seule obsession est que l'Arabe soit reconnu, enfin. Kamel Daoud entraîne ici le lecteur dans une mise en abîme virtuose. Il brouille les pistes, crée des effets de miroir, convoque prophètes et récits des origines, confond délibérément Meursault et Camus. Suprême audace : par endroits, il détourne subtilement des passages de L'Étranger, comme si la falsification du texte originel était la réparation ultime.
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Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
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Résumé: Présentation de l'éditeur : " La solitude a été l'une de mes premières conquêtes. De mes premières libertés. Durant l'enfance et l'adolescence, elle a d'abord été celle de l'insomnie, puis de la lecture. Dès que j'ai saisi un livre, j'ai été ailleurs. Le livre a été mon premier espace inviolable. " La Transe des insoumis dit l'intranquillité qui, très tôt, s'est manifestée chez une petite fille qui ne parvenait pas à dormir. L'insomnie est le fil conducteur du récit d'une vie : indice de rébellion qui sécrète le goût de la lecture, germe d'insoumission de celle qui, ayant quitté sa famille de là-bas, s'est forgé une identité dans l'exercice de la médecine et l'écriture. C'est le livre d'une révoltée qui se réconcilie avec les peurs et les tourments de son enfance. Echappe-t-on jamais à son passé ?
Lu par:René Sterckx
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Résumé: Un Algérien immigré en France depuis quelques décennies, s'est engagé dans un voyage en bus pour retrouver son fils qui ne répond plus à ses lettres. Ce périple lui rappelle celui qu'il fit avec son propre père tuberculeux du douar natal vers Alger et plus tard, le père mort, d'Algérie vers la France. Au paysage d'autoroutes et d'aires de repos, de l'autre côté de la vitre, répondent des images précises de l'Algérie pendant la guerre, des gâteaux au miel et des beignets chauds, des films d'Eddie Constantine. On remonte ainsi toute une vie, par touches successives à peine posées sur la page, dans une délicatesse de ton qui préfère le murmure au cri. Ainsi, évoquant la guerre, cette phrase : " Toute sa vie, il se souviendra que son père avait tremblé en tendant une carte d'identité sortie avec fébrilité du fond de son burnous " trouve-t-elle un écho quand, plus tard, le fils au collège provoque une convocation de la principale : " il se souvenait que devant elle il avait baissé la tête ".
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Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
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Résumé: Un ancien pilote de chasse de l'armée algérienne, devenu alcoolique, conduit un car de touristes à travers le Sahara. Il tombe "amoureux et jaloux à en hurler" de Sarah, elle-même entichée d'un beau musicien noir. En contrepoint à cet "amour désastreux", la radio égraine ses sanglantes informations (bombes, meurtres, enlèvements intégristes). Le titre fait référence à un ksar rouge dominant une palmeraie où des touristes font une halte
Lu par:
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Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
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Résumé: Dans un village algérien, l'unique route menant à la ville, au-delà des montagnes et de l'oued asséché, a été coupée par des soldats armés. Entre le café et la mosquée, les habitants accueillent la nouvelle avec fatalité, consentant à cet isolement forcé. Dans un premier temps, seul le fou Ziad s'insurge. Bientôt, un vent de révolte se lève parmi les femmes du village.
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Résumé: Daniel Benyacoub Laurriat tente de dire pourquoi il n'a pas voulu enterrer son père, mort à Paris durant la canicule de l'été 2003. Les pans de son histoire vont se soulever doucement, progressivement, au fil d'un récit dont le rythme restitue le ressac permanent d'une mémoire qui se confond avec celle d'un pays encore exsangue, l'Algérie. Daniel est d'origine juive. Sa famille fait partie de ceux qui sont restés en Algérie après l'Indépendance. Son père, Joseph, a longtemps conseillé l'armée algérienne avant de tout quitter pour suivre sa maîtresse, laissant son épouse, Sylvia, et son jeune fils de dix ans en Algérie. Les souvenirs d'enfance, parfois douloureux, parfois lumineux, se mêlent et répondent à la vie du narrateur, aujourd'hui adulte porté dans Paris au gré de ses promenades et de ses rencontres. Virginie, Laurent, Amine, Adriana et tant d'autres : par petites touches, tous redonnent doucement couleur et vie à l'existence de cet homme solitaire et contemplatif, absent de lui-même.